Sur un bateau, tout l’équipage concourt à la bonne marche. Dans la marine à voile au XVIIIᵉ, par exemple, seul le capitaine, ses officiers, connaissaient la direction du bâtiment. Les matelots ne savaient pas faire le point et déterminer la route du navire. Cela évitait les mutineries !
À la même époque, il fallait envoyer des ambassadeurs « faire connaissance » en quelque sorte. C’étaient des enjeux de pouvoirs mais c’était aussi celui de la connaissance.
Aujourd’hui, globalement, toute la terre a été visitée. On sait comment l’homme est avide de découvertes et n’a de cesse de fouiller jusqu’au fond de la coquille, sauf quand c’est sans rentabilité immédiate, après prise en compte des difficultés : témoins, les abysses. Il y faut aussi un peu de rêve, d’où le Far West (fini ! Demande aux « Indiens ») et maintenant la conquête spatiale, avec, sans doute, une dimension métaphysique. Toujours le problème de l’identité et de l’étagère (dans les bibliothèques de livres de métaphysique, il faut trouver dans quel état j’erre…).
Et, à force de découvertes terrestres, l’humanité, coresponsable dans chacun de ses individus, change de dimension dans ses problèmes de management. On a parlé du navire. Le territoire pose la même question. Réglée avec la force, depuis des millénaires, comme le montrent toutes les féodalités, quel que soit leur nom.
Mais maintenant que le tour de la terre est fait et plusieurs fois, l’humanité a un problème de management, de gouvernance, d’organisation ; donnons-lui tous les noms qu’on veut. Si untel veut quelque chose, il faut qu’il tienne compte d’autre tel, sans oublier l’avenir de la planète. Or, si je ne me trompe pas, il doit y avoir autant d’avis que de bipèdes…
Il reste du travail… !
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