Je te salue, ô lectrice !
(les lecteurs seront salués plus tard ; sinon, ils vont encore prendre toute la place, ce qu’ils font remarquablement bien, depuis plusieurs millénaires ; mes informations sont exactes, n’est-ce pas ?)
Bienvenue dans cette suite de billets où Pierre Lichen te monnayera son point de vue, bien peu monétaire, dans son site qui restera rudimentaire (j’ai assez fait d’informatique).
Ce point de vue est à mi-chemin du pôle Nord et de l’équateur, en Margeride. À 1000 mètres d’altitude, voire plus, elle moutonne des sommets appelés monts, parfois trucs. Ils sont couverts de forêts, de brebis et des plus belles vaches, les Aubrac aux yeux maquillés. Et le soir, le matin, toute la journée en fait, le soleil caresse ses bosses en les peignant de lumière. C’est très beau ! Crois-moi sur parole ou viens y voir, comme on dit par ici. Georges Sand a écrit : « La Haute-Loire, ce n’est pas la Suisse, c’est moins terrible ; ce n’est pas l’Italie, c’est plus beau. »1. Alors ? Tu viens y voir ?
Souvent, il se dit qu’on est en Gévaudan. C’est vrai aussi. Mais il y a des différences : L’orthographe, et Margeride a une lettre de plus.
Plus sérieusement, La Margeride relève de la géographie, granitique et montagneuse. Le Gévaudan est une région historique dont mon canton préféré a été détaché en 1791 (tectonique politique…) à la création de la Haute-Loire ; sinon, je serais en Lozère.
Maintenant, posé en Margeride, j’écris. Pour toi, ô lectrice (Ok ! Pour les lecteurs, aussi…) ! Pour des clients, différemment, en écrivain public. Chances de nouvelles rencontres.
Et justement, je te laisse. Mon vélo m’attend, compagnon de routes, pour le faire avancer : nouveaux voyages, nouveaux rendez-vous.
- In Les Délices d’Alexandrine -page 233- par Jean Anglade Edition Terres de France) ↩︎
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