Un fruit

« Pierre Lichen » est le fruit de la trouvaille d’une réponse simple et sans accent à une recherche de pseudonyme.
Il contient des éléments de la vie, archaïques : de la pierre au lichen.
Posé sur du minéral (La Margeride n’est que cela), vers, simultanément, le champignon et l’algue. Ces deux derniers sont en symbiose pour faire le lichen. La pierre leur est souvent de support. L’arbre aussi.
Le tout donne des décors discrets, régal de l’œil attentif. Pour faire sérieux, Wikipédia dit : « Les lichens (/li.kɛn/), appelés aussi champignons lichénisants, résultent d’une symbiose permanente entre au moins un champignon hétérotrophe appelé mycobionte, et des cellules microscopiques photoautotrophes, possédant de la chlorophylle, nommées photobiontes. »
…Et avec 20 000 espèces, ils recouvrent 6% de la surface terrestre ; excusez du peu ! Et discrètement, en plus.
Leurs symbioses fonctionnent aussi en milieux difficiles. Leurs couleurs vont du noir au blanc en passant par toutes les nuances de bleu, vert, jaune, orange ou rouge. C’est beau.
Je les ai croisés en Bretagne, en Souabe, en Norvège, en Margeride et chez Henri Pourrat (dans son Gaspard des montagnes, page 91) : « Remontant la pente, c’était tout un peuple de sapins hérissés aux fûts gris d’argent, aux branches mangées de lichens et pendant en grosses pattes. »

Les moteurs de recherche donnent comme réponse à une recherche sur mon pseudonyme : « Comment retirer le lichen ? »
J’y trouve une incitation à continuer de simplifier (à l’image de ce site où je fais le minimum d’informatique), dans ma vie, mes pratiques.

Et, magnifions ! D’après Jean Anglade in Le faucheur d’ombres, « le lichen c’est la dorure du granit. »

Sur ce site, tu en trouveras des partages, pré-textes à des échanges, pour continuer la recherche… Ces écrits ont souvent des références ; il suffit de te laisser curiositer (mot inventé) par l’inconnu ou l’ignorance : « Et après ?… » dit l’enfant insatiable.

Alors, lis et choisis.