5 heures ! 3 de Tour de France et 2 de Carte au Trésor.
Je n’ai pas fait ça depuis… longtemps. En années.
Les animateurs pour le vélo sont les mêmes. Ils se font leurs blagues quasi habituelles. Laurent Jalabert approche de la soixantaine, mais reste impavide quand il s’agit de sa gloire : il y a une montée Jalabert à Mende pour son exploit de 1995.
L’animateur de la carte aux trésors a un sourire pour dentifrice. Même quand il annonce qu’il va dire au candidat « la mauvaise nouvelle ». Trois fois ! Pour trois manches !
Le choix des deux émissions tient à leur passage par la Haute-Loire, dans des lieux familiers. Celles qui montrent de belles images de paysages. Ceux où le ciel est toujours bleu.
La carte aux trésors nous montre les limites de ce système.
On est censé croire au jeu qui nous est présenté. Même les candidats ont un côté téléphoné.
Dans la dernière « épreuve », le candidat descend d’un pont en rappel (celui de Prades), monte dans un kayak, doit passer deux obstacles dans une Allier rapide. Et dans un temps limité. Le candidat « naïf » : « Oui, j’ai déjà fait du kayak ! » Et, détail, il est prof de sport et semble bien en forme. Et le temps limite est donné. Au plus juste. Il arrive quelques secondes avant la fin supposée du chrono puisque celui-ci a disparu de l’écran !
Il est probable que ce genre d’émission menteuse est le prix à payer pour avoir de belles images des lieux que l’on aime… ou d’autres que l’on apprécie d’apercevoir !
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